Dean Corso

La quête des Neuf portes du royaume des ombres

Dans les cercles des bibliophiles avides de trésors littéraires rares, Dean Corso est une figure énigmatique, un libraire mercenaire connu pour sa capacité à mettre la main sur des ouvrages exceptionnels, souvent au prix de risques considérables. C'est ainsi qu'il se retrouve plongé dans une quête pour retrouver un ouvrage maudit, les Neuf portes du royaume des ombres d’Aristide Torchia, sur les ordres d'un richissime bibliophile.

L'histoire de l'ouvrage mentionné dans la Neuvième Porte de Polanski est enveloppée de mystère et de légende. Il est dit que son auteur l'aurait adapté des Neuf portes du royaume des ombres, une œuvre écrite par le Diable lui-même, ajoutant une aura de danger et d'interdit à sa recherche. Seules trois versions de ce livre maudit subsistent, et Balkan est prêt à dépenser sans compter pour mettre la main sur l'édition originale.

Corso, en acceptant la mission du bibliophile, se retrouve entraîné dans une série d'événements troublants dont il est question dans les Carnets de réflexion. Chaque personne qu'il rencontre sur son chemin semble être frappée par le malheur, se suicidant ou étant victime de meurtres mystérieux comme prévus dans les Neuf portes. Une mystérieuse femme le suit, semblant liée à cette recherche maudite, ajoutant une dimension sinistre à la quête de Corso.

De Tolède à Paris en passant par Sintra, Corso découvre que trois des neufs gravures présentes dans chaque livre des Neuf portes du royaume des ombres sont signées LCF. Ce détail le pousse à réaliser que les trois livres sont nécessaires à la réalisation d'une prophétie obscure, renforçant l'idée que cette quête est bien plus que la simple recherche d'un livre rare pour bibliophile riche. 😉

Comme le richissime bibliophile est déterminé à obtenir les neuf gravures signées par Lucifer, persuadé qu'elles lui donneront un pouvoir incommensurable. Cependant, lorsqu'il tente de mettre en œuvre un rituel pour obtenir ce pouvoir, les choses tournent au cauchemar. Il s'immole par le feu, croyant être invincible, mais découvre trop tard que ses aspirations sont une illusion. Il périt dans les flammes, réduisant en cendres ses rêves de grandeur.

Dans le film la Neuvième Porte de Polanski, Corso parvient à échapper au piège tendu par le bibliophile et récupère les neuf gravures. C'est alors qu'il est rejoint par la mystérieuse femme, avec laquelle il entre dans une danse maléfique d'amour et de destin. Elle révèle à Corso qu'une des gravures est fausse, le poussant à retourner chez les frères Ceniza à la recherche de la vérité. Là Corso découvre une gravure supplémentaire, représentant une femme chevauchant un dragon, signée par LCF.

Cette découverte le confronte à la réalité de ses choix et à la signification profonde de sa quête. Avec les neuf gravures en sa possession, Corso se rapproche du château dont la neuvième porte s'ouvre finalement à lui. Le film de Polanski s'arrête ici, à chacun ensuite de se sentir comme Corso et d'interpréter correctement le sens donné à sa quête personnelle.


En partenariat avec Michel Campillo